De nombreux chemins mènent au certificat de maturité – et plus loin encore

Tout le monde parle des compétences MINT. On entend par là les mathématiques, l’informatique, les sciences naturelles et la technologie. Les compétences recherchées pour le monde du travail de demain se situent également en dehors des mathématiques et de l’informatique ou des sciences naturelles et de la technologie. La pensée en réseau, les facultés d’expression, la capacité à intégrer des informations ou à réfléchir à des processus et les aptitudes sociales sont également demandées. Les compétences personnelles et sociales décrites ainsi que les compétences MINT mentionnées constituent la base de ce que l’on appelle les compétences futures. 

Mais ce qui devrait être déterminant, ce sont les points forts et les intérêts: si votre fille aime la musique et choisit le domaine artistique et musical en raison de sa passion pour un instrument, elle partira sur une bonne base pour ses années d’études au gymnase. Les décisions prises en fonction des points forts et des intérêts permettent de motiver l’élève à apprendre et à s’engager.

Il y a des élèves à qui le gymnase ne convient pas et qui abandonnent la formation avant d’avoir obtenu leur certificat. Pour certain·e·s de ces élèves, une telle décision peut représenter un énorme soulagement, et ils sont alors rapidement motivés à poursuivre leur parcours en envisageant d’autres options de formation.  
Pour de nombreux jeunes et leurs familles, cette situation est d’abord un choc: ils la vivent comme un échec personnel. Il s’agit d’un défi majeur qui survient en pleine adolescence et concerne toute la famille. Souvent, l’abandon du gymnase n’a lieu qu’en dernier recours et la réorientation qui suit demande de l’énergie et du temps.   
Les familles dans cette situation doivent garder à l’esprit la chose suivante: votre fille ou votre fils n’est pas la/le seul·e à arrêter le gymnase, cela arrive aussi à d’autres élèves. Il est essentiel que les jeunes et les familles puissent réfléchir rapidement à une nouvelle perspective. Une réorientation est à prévoir, en envisageant de nouvelles possibilités de formation. Dans ce cas, il est utile de contacter l’office d’orientation professionnelle de la région. Quelle que soit la voie que vous et votre fille ou votre fils choisissez, n’oubliez pas qu’un nouveau départ peut être positif pour les jeunes et qu’en faisant un choix de formation qui leur convient mieux, ils peuvent retrouver l’envie d’apprendre.

Certain·e·s élèves optent alors pour un apprentissage, pour une maturité spécialisée ou pour une école de commerce avec apprentissage. Arrêter le gymnase signifie démarrer sa carrière professionnelle différemment. Pour cela, le paysage éducatif offre aujourd’hui de nombreuses possibilités. Les élèves qui commencent un apprentissage peuvent passer une maturité professionnelle, soit en même temps, soit dans la foulée en fonction de leurs capacités. Avec la maturité professionnelle, il est possible de suivre les filières des hautes écoles spécialisées. Qu’ils soient titulaires d’une maturité professionnelle ou non, les apprenti·e·s diplômé·e·s ont accès à une multitude de formations continues dans leur domaine d’activité, qui permettent également des carrières variées. Découvrez-en plus ici: Que faire après l’apprentissage? 

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Le jeune voisin s’inscrit à l’école de culture générale. Comme il s’en sort bien sur le plan scolaire, mais qu’il aime les choses plus pratiques, il décide de ne pas aller au gymnase. L’école de culture générale dispense également une formation générale. Dès la deuxième année, il peut approfondir un domaine et se prépare ainsi déjà à son futur champ professionnel. Lui s’intéresse au secteur de la santé. Les écoles de maturité spécialisée proposent différentes spécialisations selon les écoles: Santé et social, Communication et information, Arts et design, etc.  
Outre les écoles de culture générale, il existe également l’école de commerce ou l’école d’informatique. Dans ces écoles de culture générale, les élèves suivent en même temps un apprentissage d’employé·e de commerce CFC ou d’informaticien·ne CFC.  
Il existe différents types d’écoles de culture générale comme alternatives au gymnase. Toutes permettent d’accéder aux diverses études proposées par les hautes écoles spécialisées. En effet, la maturité spécialisée offre une large formation générale. Parallèlement, les élèves acquièrent une expérience professionnelle. 

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Le paysage suisse de l’enseignement supérieur est très diversifié. L’ETH Zürich et l’EPF Lausanne proposent une multitude de cursus axés sur des domaines d’études scientifiques et techniques. Les hautes écoles universitaires proposent presque tous les domaines d’études. Dans toutes les hautes écoles universitaires, les études sont plutôt axées sur la théorie. En règle générale, les étudiant·e·s obtiennent un master avant d’entrer dans la vie professionnelle et de poursuivre leur carrière.  

À l’inverse, les cursus des hautes écoles spécialisées sont très orientés application et pratique. Au cours des études dans une haute école spécialisée, des stages peuvent être effectués en fonction de la filière et les étudiant·e·s travaillent souvent déjà à temps partiel dans le domaine professionnel correspondant. La plupart du temps, l’entrée dans la vie professionnelle se fait après l’obtention du bachelor. Les diplômes des hautes écoles spécialisées constituent une base optimale pour une carrière professionnelle, que ce soit en tant qu’expert en communication ou ingénieure en mécanique, en tant qu’éducatrice sociale ou économiste d’entreprise. Après une maturité gymnasiale, il faut d’abord effectuer une année de pratique pour pouvoir étudier dans une haute école spécialisée. 

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